Benjamin, vous qui terminez votre mission en sein de Lemon Tri, pouvez-vous rapidement nous présenter le partenaire de Bouygues Bâtiment Ile-de-France dans la collecte de bouchons en plastique actuellement en cours ?
Benjamin Bloch (BB). Nous sommes effectivement associés dans la collecte de bouchons lancée pour réaliser 3 000 sièges en plastique 100 % recyclés et 100 % recyclables sur le Centre Aquatique à Saint-Denis, et 7 800 sièges sur l’Arena Porte de La Chapelle à Paris ! Une fois la collecte et le tri des bouchons effectués, nous transmettons le fruit de la collecte à SAS Minimum qui procède à la transformation industrielle du produit. Lemon Tri a été créée en 2011. Elle est actuellement en pleine croissance avec un chiffres d’affaires de 6 M€ et une croissance supérieure à 50% en 2021, pour plus de 100 collaborateurs. Aujourd’hui, nous avons 4 sites d’implantation à Pantin, Lille, Lyon et Marseille. Une 5ème implantation ouvrira prochainement dans le sud de Paris. Il y a actuellement 10 postes ouverts au recrutement. Nous intervenons sur de grands événements comme le Triathlon de Deauville, le Festival Marsatac ou encore sur le Parc à thèmes du Puy du Fou notamment, où nous louons à nos clients toute notre gamme de matériel de recyclage sur des produits bien définis. En tout, Lemon Tri recycle plus de 30 flux différents, du plastique aux cannettes, en passant par le verre, les masques chirurgicaux, les capsules de café, les cartouches d’imprimantes par exemple.
Anika, comment avez-vous fait le choix de l’économie sociale et solidaire ?
Anika Verlaan (AV). Durant mes études, j’ai suivi, entre autres, un cursus de Master consacré à la « Social Innovation ». Le choix de l’économie sociale et solidaire s’est donc imposé à moi comme une évidence ! Je suis au début de ma vie active et intégrer Lemon Tri avait du sens par rapport à mes convictions personnelles. C’est très important pour moi parce que, face au changement climatique, tout le monde se dit qu’il est urgent de prendre le sujet à bras le corps, mais sans vraiment savoir par quoi commencer à l’échelle personnelle. Et bien moi, j’ai eu l’opportunité de m’impliquer sur le sujet et de donner du sens à mon travail et aux événements que nous coorganisons avec nos clients !

Anika et Benjamin dans les locaux de Lemon Tri, à Pantin (93).
Concrètement, comment est-ce que Lemon Tri assume sa mission sociale dans ses recrutements ?
BB. Sur les postes de logistique, nous recrutons des personnes éloignées de l’emploi ayant besoin de travailler pour s’intégrer. A ce jour, 26% de nos effectifs sont en insertion. D’abord sur des contrats de courte durée, avec un accompagnement à la réinsertion, qui comporte également des activités extraprofessionnelles, comme le théâtre par exemple. L’objectif est vraiment d’aider ces personnes en difficulté à remettre le pied à l’étrier. Et quand cela se passe bien, nous leur proposons des contrats plus longs, avec de possibles évolutions par la suite vers des postes dans des métiers hors logistique. L’objectif d’ici à 2023 est de proposer ce genre de contrats sur d'autres métiers et fonctions supports au sein de l'entreprise telles que l’administration, ou la communication par exemple.
Anika, vous n’êtes chez Lemon Tri que depuis quelques jours. Qu’est-ce qui vous a le plus étonné en arrivant ?
AV. Je dirais tout d’abord le côté humain et la simplicité dans les relations au travail, puisque nous pratiquons un management horizontal au sein de notre service. Et bien entendu, il y a l’état d’esprit incroyable qui anime chacune des personnes qui travaille chez Lemon Tri. Je pense que cela tient au fait qu’ici, tout le monde adhère pleinement aux valeurs et au projet de l’entreprise. L’implication de tous n’en n’est que plus forte. Tout le monde veut contribuer à changer les choses ensemble, faire bouger les lignes pour faire entrer pleinement notre pays dans la transition écologique.