Pourquoi cette procédure et dans quel contexte s’inscrit-elle ?
Cécile Thévenin (CTH) / Le carbone n’est pas un sujet nouveau pour Bouygues Construction. L’Entreprise calcule des bilans Carbone depuis 2012, a mené ses premières Analyses de Cycle de Vie (ACV) de projets dès 2015 et, avec l’émergence du label E+C- en 2017 en a développé la pratique.
Depuis 2021, le carbone entre dans une nouvelle dimension. D’abord, début 2021, le Groupe Bouygues Construction s’engage dans une stratégie de décarbonation de ses activités. Puis, en 2022, c’est l’entrée en vigueur de la RE2020 (Règlement Environnementale) qui s’applique à plus de 50% de notre Prise de Commande. Enfin, de manière plus générale, le changement climatique se manifeste de plus en plus visiblement générant une volonté d’agir pour le climat chez nos clients et chez nos collaborateurs. Le carbone fait donc désormais partie de notre quotidien, tant au niveau des projets qu’au niveau de la stratégie de l’entreprise.
Le poids carbone des projets (phase construction et exploitation) représentant près de 99% de l’empreinte carbone de Bouygues Bâtiment France, on comprend bien que pour piloter la trajectoire carbone de l’entreprise, il est indispensable de maîtriser la performance carbone unitaire des projets. La procédure carbone a donc pour objectif d’intégrer la dimension carbone dans le pilotage des projets.
Depuis 2021, le carbone entre dans une nouvelle dimension. D’abord, début 2021, le Groupe Bouygues Construction s’engage dans une stratégie de décarbonation de ses activités. Puis, en 2022, c’est l’entrée en vigueur de la RE2020 (Règlement Environnementale) qui s’applique à plus de 50% de notre Prise de Commande. Enfin, de manière plus générale, le changement climatique se manifeste de plus en plus visiblement générant une volonté d’agir pour le climat chez nos clients et chez nos collaborateurs. Le carbone fait donc désormais partie de notre quotidien, tant au niveau des projets qu’au niveau de la stratégie de l’entreprise.
Le poids carbone des projets (phase construction et exploitation) représentant près de 99% de l’empreinte carbone de Bouygues Bâtiment France, on comprend bien que pour piloter la trajectoire carbone de l’entreprise, il est indispensable de maîtriser la performance carbone unitaire des projets. La procédure carbone a donc pour objectif d’intégrer la dimension carbone dans le pilotage des projets.
Qu’est-ce que cette procédure va changer ?
CTH / Nos objectifs Groupe en matière de réduction de l’impact carbone sont globalement connus des collaborateurs : - 30% à l’horizon 2030. Il s’agit maintenant de les décliner à l’échelle de chaque projet et de les traduire en actions concrètes. Car c’est bien la performance carbone de chaque projet qui contribuera à la performance globale de l’entreprise.
Par ailleurs, c’est en agissant le plus en amont des projets que le panel de leviers à notre disposition est le plus large et donc le potentiel d’action le plus élevé. Ce qui ne signifie pas que rien n’est faisable dans les phases ultérieures, bien au contraire. Le but est bien de pouvoir identifier les leviers actionnables à chaque étape, tout au long de la vie du projet.
C’est le principe qui a été retenu pour la procédure : intégrer la dimension carbone tout au long de la vie du projet, de la sélection de l’affaire jusqu’à la livraison, de la même façon que nous le faisons aujourd’hui pour les euros dans le cadre du process financier de gestion des projets. Cette procédure carbone suivra donc le même cycle. Cela permettra d’assurer un suivi de la performance carbone de chaque projet ainsi que sa contribution à la trajectoire carbone.
Parler « carbone » à toutes les étapes du projet, c’est aussi embarquer l’ensemble des collaborateurs de l’entreprise dans notre stratégie carbone. Les solutions existent mais il faut accompagner pour les activer et faciliter leur mise en place. Chacun pourra ainsi mieux prendre conscience des impacts de son métier, s’approprier des ordres de grandeur et donc mieux comprendre comment être acteur de la transition par ses choix. En phase montage et développement chez LinkCity ; en phase commerciale, lors de la sélection des projets ; en phase ingénierie, pour proposer des variantes et améliorer la performance carbone du projet ; en phase travaux, pour s’assurer de la mise en œuvre.
Il s’agit véritablement de créer un « réflexe carbone » afin que chaque intervenant sur un projet, lorsqu’il est face à des choix, ait la capacité d’intégrer la dimension carbone dans ses critères décisionnels, avec l’objectif à terme d’agir en autonomie. Ainsi, chacun devient acteur et contributeur de l’atteinte de la trajectoire carbone. En ce sens, c’est un acte fondateur pour l’entreprise.
Par ailleurs, c’est en agissant le plus en amont des projets que le panel de leviers à notre disposition est le plus large et donc le potentiel d’action le plus élevé. Ce qui ne signifie pas que rien n’est faisable dans les phases ultérieures, bien au contraire. Le but est bien de pouvoir identifier les leviers actionnables à chaque étape, tout au long de la vie du projet.
C’est le principe qui a été retenu pour la procédure : intégrer la dimension carbone tout au long de la vie du projet, de la sélection de l’affaire jusqu’à la livraison, de la même façon que nous le faisons aujourd’hui pour les euros dans le cadre du process financier de gestion des projets. Cette procédure carbone suivra donc le même cycle. Cela permettra d’assurer un suivi de la performance carbone de chaque projet ainsi que sa contribution à la trajectoire carbone.
Parler « carbone » à toutes les étapes du projet, c’est aussi embarquer l’ensemble des collaborateurs de l’entreprise dans notre stratégie carbone. Les solutions existent mais il faut accompagner pour les activer et faciliter leur mise en place. Chacun pourra ainsi mieux prendre conscience des impacts de son métier, s’approprier des ordres de grandeur et donc mieux comprendre comment être acteur de la transition par ses choix. En phase montage et développement chez LinkCity ; en phase commerciale, lors de la sélection des projets ; en phase ingénierie, pour proposer des variantes et améliorer la performance carbone du projet ; en phase travaux, pour s’assurer de la mise en œuvre.
Il s’agit véritablement de créer un « réflexe carbone » afin que chaque intervenant sur un projet, lorsqu’il est face à des choix, ait la capacité d’intégrer la dimension carbone dans ses critères décisionnels, avec l’objectif à terme d’agir en autonomie. Ainsi, chacun devient acteur et contributeur de l’atteinte de la trajectoire carbone. En ce sens, c’est un acte fondateur pour l’entreprise.
Comment a-t-elle été élaborée ?
CTH / Dans le cadre du Comité Climat de Bouygues Bâtiment France (le CoCliCo), nous avons acté assez tôt le principe d’intégrer le carbone dans le cycle de vie de nos projets. Nous avons organisé deux groupes de travail pilotés par la Direction de la Transition Environnementale. Le premier dédié à la phase commerciale a réuni des commerciaux, des développeurs immobiliers, des collaborateurs de l’ingénierie. Le second, axé sur la phase Réalisation, était composé de collaborateurs Travaux, Achats et Ingénierie. Les groupes de travail se sont réunis de janvier à mars 2022, puis les réflexions ont été réajustées à la lueur des ambitions du projet GreenLight et de la stratégie carbone de Bouygues Construction. S’en est suivie une période de mise au point d’une procédure permettant de rendre applicables les grands principes établis lors des ateliers GreenLight Bouygues Construction. Présentée et validée en CODIR BBF, cette procédure est désormais en application pour toutes les UOs de BBF et LinkCity.