Le hockey, c’est une tradition familiale pour Alan. Inscrits dans la même école, l’Aberdeen Grammar School en Ecosse, son père et lui ont tous les deux joué dans l'équipe du campus. Plus tard, ils ont la chance de s’entrainer dans la même team pendant deux ans. À seize ans, Alan est sélectionné pour jouer au niveau international pour l'équipe écossaise étudiante. Alan poursuit ensuite sa carrière sportive en jouant dans la Scottish National League. En 1996, il s’installe au Canada pour ses études et rejoint les « Jockers », les hockeyeurs du Vancouver Rowing Club. Et ce qu’on peut dire, c’est qu’Alan est un vrai passionné : “Je joue au milieu de terrain. C’est génial car tu es impliqué pendant toute la partie : à la fois en attaque et en défense !”
Deux participations à la Coupe du Monde !
À la naissance ses enfants, Alan fait une pause d'une dizaine d’années dans sa carrière de joueur. Plus tard, il devient entraineur des équipes de son fils et de sa fille, qui eux aussi se mettent au hockey. Rapidement, le schéma familial se reproduit : c’est au tour de son fils de jouer dans la ligue masculine ! Ensemble, ils se lancent dans l’aventure et jouent dans la même équipe à West Vancouver pendant deux ans, à un niveau débutant. Une fois à l’université, son fils doit changer d’équipe : « Moi j’ai continué. L’année suivante, je suis entré dans l’équipe de niveau supérieur puis j’ai tenté de rejoindre l’équipe nationale des Masters, et j’ai été ravi d’apprendre ma sélection ». Avec cette équipe, il participe en 2018 à la Coupe du Monde de hockey à Barcelone. Prévues tous les deux ans, bien qu’Alan ait été sélectonné pour y participer, les suivantes sont annulées en raison de la Covid-19. C’est en 2022 qu’il peut enfin y retourner, à Cape Town, en Afrique du Sud.

Canada (3) vs USA (2) 2022, Cape Town
Le hockey occupe une place très importante de la vie d’Alan. Avec son club, il s’entraine tous les lundis et mercredis. Mais lorsque les compétitions approchent, les sessions sont de plus en plus nombreuses. Lorsqu’il nous parle de sa passion, c’est justement la compétition qui illumine le regard d’Alan : « J’adore ça, c’est un vrai défi, il faut trouver des façons créatives pour battre l’adversaire. Parfois, vous jouez contre une équipe où les individus sont de meilleurs joueurs, mais si vous travaillez ensemble en équipe, vous pouvez gagner, et c’est très satisfaisant. ».
Lorsqu’on demande à Alan ses aspirations pour la suite, il n’a qu’une idée en tête : « J’aimerais retourner à la Coupe du Monde une fois de plus et voir si cette fois, nous pouvons gagner ! »
Pour Alan, il y a beaucoup de similitudes entre le hockey et son travail au sein du Groupe : « Le hockey a vraiment influencé ma façon de travailler avec les autres. Vous faites partie d’une équipe. Le hockey m’a fait apprécier le collectif. ». Il compare même naturellement le jeu au monde de l’entreprise : « Peu importe qui marque le but tant que le but est marqué. Peu importe qui signe le contrat, tant que quelqu’un le signe ».
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Canada Masters Team - Masters World Cup - Cape Town, South Africa (2022)
Le hockey, accessible à tous ? « Au niveau débutant, c’est un sport très accessible, car on joue sur de la pelouse artificielle semblable à un terrain de foot. Mais à partir d’un certain niveau, il est nécessaire de jouer sur une pelouse spécifique pour s’entraîner et il n’y en a pas partout. ». Mais il reste positif : « Si vous avez une bonne coordination yeux-mains, que vous pouvez courir et que vous avez un terrain de hockey ou une patinoire près de chez vous, alors le reste n’est que pratique. Vous n’arrêtez jamais d’apprendre avec le hockey ! ».
Vous hésitez encore à essayer ? Alan nous livre le plus beau de tous les arguments : « Essayez ! Vous ne découvrirez jamais si vous aimez quelque chose tant que vous ne vous aventurez pas. »
Je dirais l’Afrique du Sud, car c’était très différent de ce à quoi je m’attendais. On entend surtout parler de la pauvreté et la dualité du pays, mais il n’y a pas que ça. Le centre-ville de Cape Town est très similaire à Vancouver !
2. Ta plus grande fierté ?
À 16 ans, lorsque j’étais encore en Ecosse. On a joué contre l’Angleterre, un pays que tous les Ecossais rêvaient d’affronter. Nous n’avons pas gagné, mais j’ai fait un très beau match et j’ai été très fier de moi à ce moment-là.
3. Le plus gros challenge auquel tu as fait face ?
Encore une fois, c’était en Afrique du Sud, lors d’un match contre les Pays-Bas. C’est une équipe redoutable (qui a remporté la Coupe du Monde), et nous avons été la première équipe canadienne, tous niveaux confondus, à marquer le premier but du match contre eux. On a perdu 5-2 mais c’était incroyable de jouer contre la meilleure équipe du monde sans se faire battre à plate couture !