Michaël a commencé à voyager il y a dix ans, et, « un peu comme tout le monde », a débuté par photographier des paysages, pour le souvenir. « Mais très rapidement, je me suis orienté vers la photographie d’animaux sauvages, dans leur environnement naturel. Je suis très actif, et lors d’une prise de vue, j’aime le calme que je dois rassembler, l’équilibre que je dois trouver pour ne pas effrayer l’animal ni me mettre en danger, mais lui inspirer suffisamment confiance pour le faire s’approcher, la patience que je dois déployer pour réussir à capturer l’instant ».
Mais le cliché n’est que la cerise sur le gâteau ! « Je dois parfois réaliser quinze ou vingt sorties de plusieurs heures, pour réaliser une seule photo ! Auparavant, il y a un long travail d’étude de l’espèce et du biotope dans lequel il évolue, son mode de vie et ses habitudes, l’observation des traces, souvent des réveils très tôt le matin… Pour avoir optimiser les chances de rencontrer l’animal ! Et tout ce savoir est passionnant ». Cette envie d’en apprendre plus sur ses sujets a conduit Michaël à désormais prêter une forte attention à la nature et sa préservation.
.png?w=830&h=-1&p=1&z=0&ar=1&pn=0&bg=white&suffix=jpg)
30 heures seul, allongé, les yeux rivés sur son objectif : c’est le temps de patience qu’il a fallu à Michaël pour photographier cet ours, en Finlande, à quelques kilomètres de la frontière russe. Un animal très craintif, qui prend la fuite au moindre signe suspect.
Pour Michaël, ce n’est pas tant la photo qui est importante, mais l’histoire qui va avec. Et il faut bien le reconnaître : l’entendre raconter ses attentes immobiles dans le froid du Grand Nord auprès des bisons au Yellowstone, son selfie avec un gorille en Ouganda, ou encore ses voyages à travers les Alpes pour « capturer » un bouquetin, nous embarque complètement !
C’est d’ailleurs bien une histoire de transmission : la photo est le prétexte idéal pour introduire le sujet de la nature, sa protection, et la protection des espèces auprès des plus jeunes, comme par exemple ses filleuls.
Et pour encore mieux transmettre, Michaël a créé une association : Prenons la pause. « Nous sensibilisons à la nécessaire protection de la biodiversité en nous appuyant sur la photographie, notamment animalière comme outil pédagogique ». A son actif, Prenons la pause a réalisé une quinzaine d’expositions depuis un an, sur des lieux de vie partagés, comme des parcs et jardins, des écoles ou des médiathèques… L’association monte aussi des ateliers de sensibilisation, et organise un second festival en octobre 2022. Celui-ci rassemblera exposants, conférenciers et ateliers, et 800 élèves y sont déjà inscrits.
C’est d’ailleurs bien une histoire de transmission : la photo est le prétexte idéal pour introduire le sujet de la nature, sa protection, et la protection des espèces auprès des plus jeunes, comme par exemple ses filleuls.
Et pour encore mieux transmettre, Michaël a créé une association : Prenons la pause. « Nous sensibilisons à la nécessaire protection de la biodiversité en nous appuyant sur la photographie, notamment animalière comme outil pédagogique ». A son actif, Prenons la pause a réalisé une quinzaine d’expositions depuis un an, sur des lieux de vie partagés, comme des parcs et jardins, des écoles ou des médiathèques… L’association monte aussi des ateliers de sensibilisation, et organise un second festival en octobre 2022. Celui-ci rassemblera exposants, conférenciers et ateliers, et 800 élèves y sont déjà inscrits.
3 questions
Quel est ton matériel ?
2 appareils photos : un Canon 5D Mark IV et un Canon R6
Et du matériel additionnel ! Un trépied, une tenue de camouflage, une tente...
Quelle est ta formation ?
Je me suis formé sur le tas, à l’instinct, directement sur le terrain, et en écoutant les conseils de photographes que j’admirais.
Et la retouche, pour ou contre ?
Je ne suis pas spontanément pour, et je ne la pratique pas. Mais cela me permettrait parfois de « sauver » une photo : on n’a pas forcément deux fois l’occasion de photographier un moment exceptionnel ou très rare, et si à ce moment-là les conditions sont mauvaises (faible luminosité...), la retouche peut réellement sauver la photo ! Donc je n’exclus pas de m’y intéresser !
2 appareils photos : un Canon 5D Mark IV et un Canon R6
Et du matériel additionnel ! Un trépied, une tenue de camouflage, une tente...
Quelle est ta formation ?
Je me suis formé sur le tas, à l’instinct, directement sur le terrain, et en écoutant les conseils de photographes que j’admirais.
Et la retouche, pour ou contre ?
Je ne suis pas spontanément pour, et je ne la pratique pas. Mais cela me permettrait parfois de « sauver » une photo : on n’a pas forcément deux fois l’occasion de photographier un moment exceptionnel ou très rare, et si à ce moment-là les conditions sont mauvaises (faible luminosité...), la retouche peut réellement sauver la photo ! Donc je n’exclus pas de m’y intéresser !
sur le même sujet :